Traces... de ptérodactyles ?
Samedi 21 février 2009, quelque part dans l’après-midi, sur la crête juste sous le sommet du Gros Ferrant (2401 m) dans le fond du vallon de Boscodon dans les Hautes-Alpes, au cours de nos pérégrinations en skis nous sommes tombés sur des traces de bestiole dans la neige absolument gigantesques ! Des traces d’oiseaux pour être plus précis. Grand comme ma main (dont la longueur fait 18 centimètres). La taille du doigt médian, puisque c’est celle retenue par mon livre de traces d’animaux (« Guides des traces d’animaux » chez Delachaux et Niestle) pour les classifier, fait au minimum sept centimètres.
Quelques spécialistes interrogés sur la chose penchent pour un héron cendré, un aigle royal ou encore un grand tétras. Le tétras lyre me semble exclu, car sa trace est trop petite.
Le héron cendré semble effectivement coller assez bien, mais franchement, que serait aller faire un héron là-haut, lui qui est plus habitué aux abord des cours d’eau en fond de vallée, donc près de la Durance, mille trois cent mètres plus bas. Par ailleurs, je n’arrive pas à trouver d’exemple type de la trace du pas d’un aigle royal. Google reste sec, et mon livre dit que l’on a peu de chance de voir des traces de ce genre d’animal qui vit surtout en l’air et marque rarement le sol de son empreinte ! Ça aide, indéniablement.
Reste le grand tétras, qui a ma faveur, finalement... Sauf que cet oiseau emblématique des montagnes est en voie de disparition dans les Alpes françaises. Voire disparu. Serait-ce donc son fantôme qui serait venu fouler les neiges d’altitude de la haute vallée du Boscodon ?
Si quelque ornithologue tombait fortuitement (ou pas) sur cet article et souhaitait rajouter son grain de sel à l’enquête, surtout qu’il n’hésite pas.
Guillaume Blanc
Articles de cet auteur
Mots-clés
Site réalisé avec SPIP + AHUNTSIC
Visiteurs connectés : 21