Manif’ au sommet !
Parfois, y’en a marre ! En ce moment, ce « y’en a marre » gagne du terrain à tous les niveaux, les indignés élargissent leur confrérie. La montagne n’échappe à l’air ambiant, même si ce « y’en a marre » date déjà quelque peu autour des cimes.
Marre de quoi ? Marre de laisser la nature — la montagne — en pâture aux capitalistes de tout poil, promoteurs et bétonneurs qui n’ont qu’une idée en tête, exploiter encore et toujours un or blanc pourtant passé d’âge. La ruée vers les stations de ski a fait son temps : elles sont là. On aimerait désormais que la poignée de montagne encore dénuée de remontées mécanique en tout genre le reste. Sauvage. Ou quasiment. Loin des pylônes, loin du bruit des mécaniques, loin de cette neige désormais artificielle qui trace des kilomètres de pistes verglacées, loin de ces canons à neige qui vomissent des mètres cubes de cristaux de glace façonnés. Une montagne préservée, simplement. Naturelle.
Pour contrecarrer l’irrémédiable baisse de la fréquentation, les stations françaises s’imaginent devoir rivaliser de « plus plus » pour espérer séduire une poignée de clients fortunés (forcément). Plus de kilomètres de pistes, plus haut en altitude, plus de canons, plus de...
Telles des offrandes au dieu pognon, les projets d’extension fleurissent ainsi à intervalle régulier ici et là. Moins de nature sauvage, plus de montagne urbanisée, bétonnée. Les tétras lyres n’ont qu’à aller hiberner ailleurs, quant au petit humain qui balade ses spatules tranquillement sans déranger personne, comme il ne dépense pas un rond avec ses peaux de phoques, il ne rentre même pas dans les termes de l’équation.
Après Crévoux, contre lequel nous avons tenter de lutter âprement, où nous pensions avoir perdu la partie, puis gagné, et finalement perdu pour de bon ; Vars qui tente en catimini de déployer quelque tentacule dans un vallon sauvage ; Montgenèvre qui voit carrément grand en tentant d’annexer le Mont Chaberton, 3131 m, et ses pentes vierges tout autour. Prestige de l’altitude.
Des préfets qui autorisent à tout va, des associations qui veillent au grain et mettent le holà.
Un ange passe.
Dans l’intervalle de la joute juridique, Mountain Wilderness profite d’une réunion de son conseil d’administration dans le Briançonnais pour lancer un appel à balader quelques banderoles sur les flancs de la montagne. Une façon de dire : NON !
Comme je suis administrateur de cette belle association, j’ai ainsi rejoint l’élan pour le week-end. Samedi, après un train couchette arrivé avec cinquante minutes de retard, j’arrive à la réunion où les débats battaient leur plein depuis cinquante minutes. Dehors, un superbe soleil régnait [1], dedans, un petit pincement au cœur d’être justement dedans. Mais le lendemain allait être ma récompense !
Dimanche matin, réveil à 5h30. Le thermomètre indique -19.4 °C. Une heure de route pour rejoindre le Briançonnais. Le temps de rassembler tout le monde et à 8h30 nous sommes à pieds d’œuvre. Montée tranquille jusqu’au vallon des Baisses, entre piste de ski et téléski — il est déjà partiellement équipé. Du replat sous l’ex abri des Sept Fontaines, d’où deux nouvelles remontées mécaniques doivent voir le jour, nous remontons tranquillement le vallon encore vierge qui mène au col du Chaberton. Sur le papier la montagne doit être littéralement ceinturée par les pylônes et les câbles. Même le vallon suspendu du Clot des Morts, sur son flanc est sera ravagé : pas moins de trois remontées et un restaurant d’altitude iront violer l’intimité de ce magnifique coin sauvage, morceau de wilderness, encore. Dont une saignée de pylônes et câbles vers le sommet mythique, au-dessus de la barre des 3000 m ; sommet mythique mais raclé par les vents tempétueux, neige forcément pourrie, descente exposée au-dessus de barres à droite et à gauche. Quelle idée saugrenue de vouloir aller mettre des pistes de ski par là ! Vouloir porter la ville à 3000 m d’altitude... Comme si elle n’était pas aussi bien en bas, la ville !
Au col du Chaberton, les troupes — cinquante personnes au bas mot ! — se rassemblent pour la photo de groupe avec banderoles de tout un chacun. Je me retrouve malgré moi propulsé photographe « officiel. » Et voilà :
Puis une trentaine d’entre nous montons voir le sommet 450 m plus haut. La neige y est pelé par les tempêtes successives, mais étrangement ce jour-là, tout est calme, pas un brin de vent. Le flanc nord est hérissé de barbelés, héritage de la dernière guerre. Encore du travail pour l’équipe « installation obsolètes » de Mountain Wilderness... Sommet qui garde ainsi irrémédiablement les stigmates de la guerre, sommet sabré, sommet décapité, pour... rien, finalement. Triste histoire des hommes. Éternel recommencement.
De là, le panorama est splendide : 360° de montagnes autour de nous. Encore une petite photo de groupe, et c’est le signal de la dispersion. Descente dans une neige jonchée de sastrugi, entre tôle ondulé et croûtée infâme, puis retour tranquille au bercail. Quelques aléas pour envoyer finalement quelques images dont celle qui illustrera l’article du Dauphiné Libéré. Du nom du photographe, point. Ils sont comme ça au Daubé...
[1] La vallée de la Durance était recouverte d’une fine couche de neige fraîche pour en souligner le relief ; le long de la rivière les arbres complètement givrés par le froid intense brillaient de mille feux dans l’éclairage matinal vivifiant. Je me serais bien arrêté faire quelques images, mais n’allais tout de même pas en rajouter une couche sur un retard déjà significatif !
Guillaume Blanc
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Manif’ au sommet !12 février 2012, par Rachel
Voici un copier coller d’un autre article de RISAL, voilà le désastre, quand bientôt il n’y aura même plus de sommet... Péruvienne dans l’ame, je tiens à vous le faire partager, voilà le drame, et les fou capitalistes n’en ont même pas conscience ! On manque d’eau dans ces pays, que vient faire une piscine pour les trouristes riches au fond du Canyon del Colca ? Et ce n’est pas la seule construction absurde... les glaciers andins fondent, les gens manquent d’eau pour leur alimentation mais aussi pour l’agriculture puisque 80% des andins sont des agriculteurs, et on construitsdes piscines pour les touristes étrangers en plein milieu des montagnes ???? Voilà le désastre C’est bien on écrit, on tape, je tape ma colère mais il serait temps de passer à l’acte, que faut-il faire ? Je mettrai bien tous ces cons de gros riches et de capitalistes dans une navette spatiale direction hors de la galaxie !
Fonte rapide des glaciers Andins 1er juin 2008 Au total, 70 % des glaciers tropicaux du monde sont situés dans la haute cordillère des Andes du Pérou, de la Bolivie et de l’Equateur. Au cours des 27 à 35 dernières années, 22 % de la surface des 18 glaciers de montagne que compte actuellement le Pérou ont été perdus, soit une surface équivalente à tous les glaciers de l’Equateur. Depuis 1970, les glaciers des Andes ont perdu 20 % de leur volume, selon un rapport du service national de météorologie et d’hydrologie du Pérou.
Banque Mondiale, 22 avril 2008
Depuis 1970, les glaciers dans les Andes ont perdu 20 % de leur volume.
L’alimentation en eau des grandes villes de la région est tributaire des eaux de ruissellement glaciaire.
Quito, la capitale équatorienne, tire 50 % de son eau potable du bassin glaciaire et La Paz, en Bolivie, 30 %.
Le volume de la surface glaciaire perdue au Pérou équivaut à 7 000 millions de mètres cubes d’eau, ce qui représente environ dix ans d’approvisionnement en eau pour la ville de Lima.
Walter Vergara, ingénieur de la Banque mondiale, indique du doigt une parcelle blanche sur le flanc de la montagne.
« Vous voyez cette couche de glace, avant toute la montagne en était recouverte », dit M. Vergara dans un reportage sur le recul des glaciers en Bolivie diffusé le 20 avril sur Dateline NBC.
Près de 99 % du glacier Chacaltaya a disparu depuis 1940 alors qu’il était initialement prévu qu’il ne fondrait pas complètement avant 2013, note M. Vergara dans son rapport intitulé « Visualizing Future Climate in Latin America » (Prévoir les futurs changements climatiques en Amérique latine).
Aujourd’hui, le glacier Chacaltaya disparaît à vive allure, tout comme d’autres glaciers des Andes, en raison du réchauffement climatique, affirme M. Vergara. « Les gaz à effet de serre en sont la principale cause. La communauté scientifique s’accorde à dire que ce phénomène est causé par l’homme. » La perte des glaciers menace l’approvisionnement en eau de 30 millions de personnes.
Etant donné que l’approvisionnement futur en eau, l’agriculture et la production d’énergie sont à risque dans la région, la Banque mondiale et le Fonds mondial pour l’environnement travaillent en collaboration afin de mettre au point des stratégies d’adaptation pour les communautés locales. De plus, la Banque mondiale a signé ce mois-ci une entente avec l’agence spatiale japonaise pour qu’elle lui fournisse des données précises et des images en haute résolution lui permettant de mieux surveiller le recul des glaciers dans les Andes.
Les glaciers de basse altitude pourraient disparaître d’ici 10 ans
Au total, 70 % des glaciers tropicaux du monde sont situés dans la haute cordillère des Andes du Pérou, de la Bolivie et de l’Equateur. Au cours des 27 à 35 dernières années, 22 % de la surface des 18 glaciers de montagne que compte actuellement le Pérou ont été perdus, soit une surface équivalente à tous les glaciers de l’Equateur. Depuis 1970, les glaciers des Andes ont perdu 20 % de leur volume, selon un rapport du service national de météorologie et d’hydrologie du Pérou (SENAMHI).
De plus, il est attendu que la plupart des glaciers de plus petite taille de la cordillère des Andes diminueront d’ici une génération. Des projections et des travaux d’après modèles indiquent que bon nombre de glaciers situés en plus basse altitude pourraient disparaître complètement au cours des 10 à 20 prochaines années.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) confirme que des changements thermiques se produisent dans les systèmes climatiques environnementaux. Le plus récent rapport du GIEC (2007) rassemble des preuves en provenance de tous les continents et de la plupart des océans qui démontrent que bon nombre de systèmes naturels sont touchés par des changements climatiques régionaux et en particulier par des hausses de température.
La région de l’Amérique latine et des Caraïbes est particulièrement vulnérable aux impacts du changement climatique, selon le GIEC. Il est prévu que des écosystèmes clés subissent des effets irréversibles. L’impact du réchauffement climatique sur la disponibilité de l’approvisionnement en eau est l’un des effets majeurs déjà observés dans cette région. De plus, il est prévu que la situation ira en se dégradant au fil du temps.
Une vidéo commanditée par la Banque mondiale et présentée l’année dernière au cours de la réunion du GIEC à Bali, en Indonésie, décrit les impacts déjà ressentis à Pucarumi, une petite communauté située dans les contreforts des Andes péruviennes aux neiges éternelles. Felipe, un berger d’alpaca, a vu le glacier Ausangate, source de vie, reculer année après année. « Nous ressentons les effets du changement climatique », dit Felipe. En l’absence d’un ruissellement suffisant de l’Ausangate pour irriguer ses pâturages, Felipe ne peut pas assurer la croissance de ses animaux. « Cette fonte des neiges signifie que nous recevons moins d’eau », dit-il. « Ce facteur climatique nous met tous en grand danger. »
En plus de rendre difficile l’élevage du bétail sur des pâturages desséchés, le manque de ruissellement du glacier nuit à la culture des patates natives et les habitants locaux doivent se tourner vers la plantation coûteuse de « patates améliorées avec des fertilisants chimiques ».
Video : Recul du glacier Ausangate
Le recul des glaciers et ses conséquences économiques
L’une des fonctions majeures des glaciers est leur capacité à réguler l’approvisionnement en eau par ruissellement au cours des périodes sèches et chaudes tout en stockant l’eau sous forme de glace pendant les périodes humides et fraîches. Au fur et à mesure que les glaciers reculent, cette fonction de régularisation de l’eau sera affectée et, éventuellement, elle disparaîtra. La zone touchée par cet impact couvre l’ensemble des Andes tropicales qui abritent 30 millions de personnes et une biodiversité vitale à l’échelle mondiale. Par conséquent, les changements relatifs à l’approvisionnement en eau auront des répercussions sur les communautés montagnardes, sur l’agriculture et sur l’intégrité des écosystèmes. M. Vergara affirme que « le ruissellement de l’eau dans le bassin glaciaire qui alimente El Alto a diminué au fur et à mesure que les glaciers ont reculé et aujourd’hui, l’approvisionnement en eau y est à peine suffisant pour répondre à la demande pendant la saison sèche. »
Impact sur l’approvisionnement en eau des villes andines
Un changement rapide de l’approvisionnement en eau mettra en péril la population humaine ainsi que l’approvisionnement alimentaire, et le coût plus élevé de l’eau pourrait en bout de ligne nuire à la capacité des villes à maintenir des économies locales florissantes. L’alimentation en eau des grandes villes de la région est tributaire des ruissellements des glaciers. Quito, la capitale de l’Equateur, tire 50 % de son eau potable du bassin glaciaire et La Paz, en Bolivie, 30 %. Le volume de la surface glaciaire perdue au Pérou équivaut à 7 000 millions de mètres cubes d’eau, ce qui représente environ 10 ans d’approvisionnement en eau pour la ville de Lima.
Impact sur l’agriculture
La réduction de l’approvisionnement en eau pendant la saison sèche et l’allongement de la saison sèche ont des conséquences néfastes sur l’agriculture, comme le constatent déjà les habitants de la communauté de Pucarumi.
Impact sur l’énergie
La plupart des pays des Andes tirent la majorité de leur énergie de la production d’hydroélectricité : Bolivie 50 %, Colombie 73 %, Equateur 72 % et Pérou 81 %. Cette proportion pourrait considérablement diminuer dans les régions où les bassins hydrologiques sont alimentés par des glaciers.
Conséquences économiques
Le recul des glaciers andins est lourd de conséquences pour l’économie locale. Par exemple, au Pérou, les coûts annuels supplémentaires imputables au secteur de l’énergie sont évalués à 1,5 milliard de dollars (s’il y a rationnement) ou à 212 millions de dollars (si un scénario d’adaptation graduelle est mis en place).
Dans tous les cas de figure, le Pérou devra investir, probablement dans l’énergie thermique, pour accroître sa capacité énergétique, à un coût de près de 1 milliard de dollars par gigawatt installé, ce qui aura pour effet de faire grimper les prix pour les utilisateurs et de déclencher le cercle vicieux de l’augmentation des émissions de carbone. M. Vergara estime que les conséquences économiques de la fonte des glaciers sont énormes et qu’elles se chiffrent en milliards de dollars pour le secteur de l’énergie.
Mesures d’adaptation
Le ruissellement des bassins glaciaires des Andes est un élément important des budgets en eau puisqu’il assure des flux à l’année pour l’agriculture, pour l’approvisionnement en eau potable, pour la production d’énergie et pour l’intégrité de l’écosystème. Un changement attribuable au réchauffement climatique de ce type et de cette taille, avec de telles conséquences sociales et économiques, constitue le premier avertissement de la nécessité de l’adaptation.
Certaines mesures d’adaptation aux impacts du changement climatique dans les bassins glaciaires (de la Bolivie, de l’Equateur et du Pérou) comprennent :
• le développement de sources alternatives d’approvisionnement en eau, la gestion de la demande en eau et le stockage d’eau ;
• la diversification des sources d’énergies ; et
• l’adoption de cultures alternatives et la mise en œuvre de systèmes d’irrigation de pointe.
La Banque mondiale travaille de concert avec le Fonds pour l’environnement mondial afin de mettre en place ces mesures d’adaptation en :
• finançant la conception détaillée de certaines mesures d’adaptation ;
• mettant en œuvre des projets pilotes régionaux et stratégiques pour faire face aux principaux impacts de la fonte rapide des glaciers sur certains bassins ; et
• soutenant l’observation et l’évaluation continues du recul des glaciers et des impacts qui y sont liés sur la région.
La Banque prépare actuellement des projets avec l’aide d’un groupe multidisciplinaire qui comprend des experts en glaciologie, en détection à distance, en agriculture, en approvisionnement en eau et en énergie, ainsi qu’en développement rural.
Lire aussi : Pérou : la cordillère dévastée par le réchauffement climatique
Selon Marco Zapata, chef de l’Unité de glaciologie de l’Institut National de ressources naturelles (, les 3.044 glaciers du Pérou, l’un des pays les plus touchés par le réchauffement climatique avec le Honduras et le Bengladesh, ont perdu plus de 25% de leur masse en huit ans.
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Manif’ au sommet !11 février 2012, par Rachel
Bonjour,
bien que je fasse partie des stupides individus ahuris de vos groupes de TD, permettez moi de vous soutenir à 200% sur cette manif, voir à 10000000000000%, je cotoie la montagne aux 4 coins du Monde et c’est n’importe quoi, du délire, un massacre, tout ça pour du fric, du fric, et encore du fric venant pour la plupart du temps de la mafia russe ! On massacre la montagne des 4 coins de la Terre pour le plaisir des gros culs blancs (expression des habitants des Andes désignants les étrangers) Du béton, du béton, des lignes mécaniques pour transportants ces gros culs, c’est vrai qu’ils sont très gros ces gros riches, leur poids est proportionnel à leur argent, un jour le téléphérique va tomber. Au Pérou, le Machu Picchu est privatisé, des hotels grand luxe bétonnés l’ont tué, les locaux n’ont plus le droit de prendre le train, safaris humains lancés pour que les gros gringos aient leur « Inca Land » Piste d’hélico touristique construit à même un site archéologique En 2009, le président Garcia ordonne l’élimination pure et simple des indiens de la région de Bagua dans le but de vendre leurs terres à des mulytinationales, des hélicoptères ont alors tirés sur les populations manifestant pour la préservation de leurs terres Au Népal : Il est question de construire davantage de lodge grand luxe à certains endroits et de fermer certains treks pour laisser passer des bus, c’est un guide qui m’a raconté tout ça, et après le massacre péruvien dont je suis témoin, rien ne m’étonne Beaucoup de riches russes et de sahoudiens au Népal en vacances, ils exigent bc de choses, au Pérou, parce-que des gens l’exigeaient une piscine a été construite dans un canyon (Canyon del Colca, un des plus beau et grand au Monde) alors que plus la moitié des péruviens manquent d’eau !
Puis chez nous, à quand une piste d’élicoptère sur le Mont blanc ? Pourquoi pas ? Si la clientèle russe l’exige ??? Plus de limite quand il s’agit d’argent
Si je gagne au loto j’achète tout au moins une partie de la montagne, c’est à moi, et interdiction d’y foutre les pied ou d’y contruire quoi que ce soit ! Voilà comme ça il y aurait au moins une partie sauvée du massacre du capitalisme sans limite, jamais je n’aurai pu faire des études d’économie, ces étudiants là sont des personnes formés au massacre, il faudrait supprimer ces filières là, pour les remplacer par des filières d’étude d’environnement
J’appartiens au groupe SURVIVAL INTERNATIONAL organisation luttant pour la protection des populations dites isolés, dans notre oganisation la protection de la montagne est une prorité surtout quand des groupes ethniques y vivent avec leur culture depuis des siècles (concerne les Andes et l’Himalaya), le progrès tue, nous cessons de le répéter, mais les gens n’entendent rien...
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Manif’ au sommet !16 février 2012, par Rachel
De nada ! Ne leur en voulez pas, à ce groupe de jeunes papy, ils sont très inquiets pour leur retraite et leur petit nombril alors ce qui se passe outre Atlantique ça les dépasse...mais quand ils bloquent les bâtiments là rien ne va plus, une fois j’ai du avoir recours à mon art martial (je ceinture noire de karaté), c’était pas à Paris une autre Université, mais j’été obligée, désolée, (Je n’ai blessé personne, juste mis par terre un abrutit qui bloquait une porte en lui tournant le coude, il n’a pas pu se servir de son bras pendant quelques jours à mon avis) j’espère à ne pas avoir à le rafaire, hoping pas de blocage à Paris cette année....
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