Irrespectueux fumeurs...
Il faut se rendre à l’évidence, les trottoirs de Paris sont jonchés de cadavres de cigarettes. Ils sont partout, coins et recoins les plus improbables ne sont pas épargnés ! Depuis qu’il est interdit de fumer dans les lieux publics, les fumeurs ont envahi les trottoirs. Et curieusement, ils sont incapables de mettre leurs mégots à la poubelle, celui-ci finit toujours lancé d’une pichenette dans le caniveau. Alors que la plupart des gens trouvent normal de mettre leurs déchets dans une poubelle (et il y en a une tous les cent mètres à Paris) — même les crottes de chien ont quasiment disparues des trottoirs de la capitale —, les fumeurs se croient au-dessus du lot et balancent leurs merdes à tous vents. Ramassera qui pourra... Les agents de nettoiement, en l’occurrence, qui pourraient bien être occupés à des tâches plus constructives que de ramasser les mégots.
Mégots qui outre de polluer notre espace visuel sont des concentrés de polluants toxiques pour la planète s’ils viennent à se retrouver dans la nature. À se demander comment se fait-il que tant de gens qui se prétendent écolos fument ??
Fumer tue beaucoup de monde (bien plus que le nucléaire) et ne sert à rien, fumer bousille la planète, car l’industrie du tabac consomme, entre autre, des quantités industrielles de bois. On peut se demander pourquoi ils fument, les fumeurs, alors ? La réponse est peut-être en partie dans l’indigestion de télé que les fumeurs intempestifs ont pu faire pendant leur enfance et leur adolescence...
Le fait est que les fumeurs sont majoritairement irrespectueux. Outre leurs indésirables mégots, ils fument sur les quais des gares, malgré les signes d’interdiction clairement collés sous leur nez. À moi donc de m’éloigner si je ne veux pas respirer leur saloperie.
Même au travail, nous avons une passerelle aérienne extérieure pour naviguer
d’un bâtiment à l’autre. Passerelle qui est le lieu de rassemblement privilégié des... fumeurs ! Et ce quel que soit le temps. La traverser pour se rendre d’une salle à l’autre nécessite de traverser le nuage de fumée, donc de prendre une grande goulée d’air et de passer rapidement ainsi en apnée. L’entrée de mon bâtiment est par ailleurs superbement garnie d’un magnifique cendrier, sur lequel trônent inévitablement une forêt de mégots. Accueil peu ragoûtant s’il en est. Qui va les ramasser ? Peut-être est-ce tout de même préférable à un inévitable tapis de mégots par terre le cas échéant.
Même chose dans le bâtiment d’enseignement de l’université. Pour y pénétrer il faut bien souvent traverser un rideau de fumée. Ça pue jusque dans les étages. Je travaille mon apnée dynamique en montant les escaliers.
Dans mon nouveau restaurant pour déjeuner le midi, la cantine du ministère des sports, il y a un patio obligatoire à traverser, ouvert sur le ciel mais fermé par des tours de tous côtés. Envahi par... les fumeurs surtout quand le temps est à la clémence. Résultat, au pire, on se prend une bonne bouffé dans la tronche, au mieux ça pue. Sympa, le digestif. Quant à vouloir flâner au grand air après le déjeuner, il faut oublier. Traverser, vite !
Sous prétexte de liberté (de s’intoxiquer), les fumeurs emmerdent les non-fumeurs, toujours. Quant aux bars qui contournent la loi sur l’interdiction de fumer dans les lieux publics, en permettant de le faire en terrasse. Donc l’été, si on veut manger dehors au resto, il faut d’abord s’enquérir du sens du vent et trouver une place en conséquence, avec l’hypothèse sous-jacente de régime permanent et laminaire, cela va de soi, sous peine d’avoir le régime enfumé. Et l’hiver, les terrasses sont chauffées et vaguement fermées. Ô gabegie énergétique pour plaire aux fumeurs...
Évidemment depuis la mise en application de cette loi, la vie sociale des non-fumeurs est devenue plus soutenable : on peut aller au resto (à l’intérieur) sans suffoquer ni puer la clope après, on peut aller boire un verre (à l’intérieur) sans que ce soit dans un vaste brouillard, bref, beaucoup de mieux. Mais il reste du chemin à parcourir, comme qui dirait !
À quand des amendes pour les jetés de mégots sur les voies publiques ? À quand l’interdiction (respectée) de fumer dans tous les lieux publics, fermés ou pas ?
Guillaume Blanc
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Irrespectueux fumeurs...29 mars 2012, par Rachel
Vous êtes à Paris, pas en Suisse ! Les français sont dégueulasses, quand je demande aux gens de retirer leurs chaussures avant de rentrer chez moi ils ne comprennent pas, il a fallu qu’il y ait une grippe pour que les frenchies comprennent qu’il faut se laver les mains avant de toucher la nourriture...alors les clopes par terre dehors c’est normal ! Dans le metro je vois même des gens se curer le nez et mettre le doigt aux lèvres après, après avoir touché la barre métallique infectée d’une population astronomique de microbes, bactéries, virus et je ne sais quoi ! Sous Louis 14, on chiait derrière les rideaux ! Alors il fallait évacuer les gens du chateau un moment le temps de virer les estrons, les femmes allaient allaient à la messe avec leur pot de chambre pour pisser, elle le mettait entre leurs jambes et voilà ! Si il n’y avait pas eu Mme de Pompadour pour créer la salle de bains, en plus des clopes, vous auriez eu les estrons derrière les rideaux !
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