Hier nous votions pour le renouvellement des conseils de notre belle université Paris Diderot. Deux listes en présence, pour chacun des trois conseils, administration, études et vie étudiante, scientifique. L’une des listes, portée par l’équipe sortante, dans sa profession de foi mentionne ceci : « Nous poursuivrons la démarche engagée depuis plus de 2 ans par notre université dans le domaine du développement durable, démarche de nature participative et s’étendant à l’ensemble des composantes et des Services, aux étudiant.e.s et aux personnels : audit énergétique des bâtiments et bilan carbone, analyse de l’impact de notre activité sur l’environnement, obtention de la marque Imprim’Vert, tri sélectif, gestion des déchets, engagement local pour un quartier éco-citoyen. »
Franchement, depuis deux ans, rien vu de tout ça ! Encore un coup de peinture verte électoraliste !
Depuis cinq ans que je suis dans le nouveau bâtiment de physique, bâtiment Condorcet, j’ai essayé de faire arriver le recyclage du papier. Parce qu’à l’époque, une seule poubelle, beaucoup de papier jeté, toujours avec le tout venant. Dommage, n’est-il pas ? Je n’ai pas réussi. Pas suffisamment persévérant, probablement. Depuis je stocke mes vieux papiers sous mon bureau, dans l’espoir qu’un jour quelque chose se fasse pour eux. Si j’ai le courage, peut-être remettrais-je le pied à l’étrier...
Par ailleurs, depuis le début de l’hiver, le bâtiment Condorcet est surchauffé. Il fait 26°C dans mon bureau, radiateurs éteints (c’est tout de même descendu à 21°C lors de la période de froid), et dans la plupart des pièces que je fréquente. Un petit mail au directeur du département de physique pour lui demander de faire quelque chose, genre baisser le chauffage, il me répond laconiquement : « Tu as raison il faut trop chaud partout a Condorcet moi je suis en permanence avec la fenetre de mon bureau ouverte .. ; » Pourtant, rien ne change. Il fait toujours une chaleur à assoiffer les neurones... Sachant que la loi stipule que :
Quand on pense que le chauffage des bâtiments représente une part prépondérante de la facture énergétique globale, que notre département de physique abrite outre des têtes bien faites en tout genre dont on pourrait imaginer qu’elles baissent le chauffage plutôt que d’ouvrir la fenêtre, un Laboratoire Interdisciplinaire des Énergies de Demain, qui ferait mieux de s’occuper d’aujourd’hui !
Alors franchement, le coup du « développement durable » de la liste Université de Demain, ça a du mal à passer...
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