Les tribulations d’un (ex) astronome

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le matin

lundi 5 février 2007 par Guillaume Blanc

Et le soir aussi ! Ô miracle, je n’osais même plus l’espérer... Quand le froid est arrivé — pour repartir aussitôt, début novembre, la machinerie du chauffage collectif s’est mis en branle dans la résidence. Quelques jours plus tard, le temps à l’inertie thermique des murs de prendre son envol, le temps aussi pour les températures extérieures de faire une envolée positive qu’elles n’ont plus jamais quitté, il faisait 25 °C chez nous [1]. 25 °C ! 77 °F ! 298.15 K ! Bref, une chaleur caniculaire intérieure accompagnait la douceur automnale extérieure.

Chauffage collectif par le sol, il n’y avait rien à faire, si ce n’est se plaindre au syndic. Ce que je fis. Cela nous a permis de gagner un degré. Pas un de plus. 24 °C. Soi-disant à côté de la chaufferie, que nous étions : il fallait bien que la chaleur monte les étages et franchisse les diagonales de béton. 24 °C. Les nuits ne pouvaient s’écouler qu’avec une ouverture vers l’extérieur ; ne pas étouffer ! Ceci étant, les fenêtres sont quasiment ouvertes, puisque les vitres sont simples, et ne ferment que par la volonté divine, leur scellement et jointure étant plus indicatifs que réels — et je n’avais jamais vu ça, même lorsque mes parents ont remplacé les pare-brises de camion qui faisaient office de fenêtres il a trente ans dans leur maison, par du double-vitrage, c’était mieux ! D’où le courant d’air glacial qui vous glisse sur les cervicales, quand vous être tranquillement assis sur le canapé, sous la fenêtre : les pieds à 24 °C, le cou sous un flot continu d’air extérieur, qui, bien que particulièrement doux pour la saison, n’en reste pas moins quelque peu glacial, dans l’absolu. Surtout que l’on ne s’assoit pas sur le canapé avec sa doudoune.

Empreinte écologique plombée par quelque chose que je ne maîtrisais pas : chauffage plus qu’excessif, isolation inexistante... C’est ainsi que novembre passa. Puis décembre. Et janvier. Seule la perspective de quitter ce lieu, un jour ou l’autre nous permit de supporter l’insupportable. Et nous continuions d’ouvrir la fenêtre pour dormir. Prenant notre mal en patience et consultant sans arrêt les innombrables thermomètres qui jonchent les murs, seulement pour constater avec dépit l’invariable invraisemblable température.

Et quand février passa le pas de la porte, le miracle fut là. Samedi soir, en regagnant nos pénates, une atmosphère irréelle et respirable — enfin ! — régnait entre nos quatre murs. 22 °C. Quel gain !

Pourvu que ça dure...


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