Paris exotique
Au détour d’un coin de ciel, bleu, un fond bétonné couleur de sable, et une ombrelle caractéristique qui se détache. Caractéristique, certes, mais pas d’ici... De là-bas, plutôt.
Les repères dérapent, de magnifiques perruches d’un vert trop exotique pour être d’ici cotoient des oiseaux aux teintes plus locales sur les arbres qui pleurent l’automne. Hier, il y en avait une dizaine qui picoraient vigoureusement dans l’arbre devant notre balcon, par plus de 48° de latitude nord et 2° de longitude est, en plein mois de novembre : réchauffement climatique ou accident de parcours ??!? Adaptation peut-être, la fraîcheur d’ici leur convient peut-être (mieux ?) aussi bien que la chaleur humide de là-bas. Toujours est-il qu’elles mettent un peu de couleurs dans ces feuillus qui s’effeuillent langoureusement en attendant des jours meilleurs : elles ne perdent pas leurs plumes, elles.
Guillaume Blanc
Articles de cet auteur
Mots-clés
Site réalisé avec SPIP + AHUNTSIC
Visiteurs connectés : 18