Il y a un an, un an et demi, un copain du GUMS montait une expédition sur un 7000 népalais, la Punta Hiunchuli. J’étais bien tenté, d’autant qu’il s’agit d’un sommet techniquement facile, et faisable en skis. Sauf qu’il partait à l’automne, qui tombait en pleine période d’enseignement en ce qui me concerne, donc impossible de prendre cinq semaines de vacances.
Antoine faisait parti de l’équipe. Mais pas sa compagne, Michèle, qui avait exactement le même problème que moi. Quelques temps plus tard, à la faveur d’un car-couchette, Antoine me propose de l’accompagner sur un autre 7000 népalais, mais au printemps. Or déchargé de mes enseignements à cette période, je peux relativement facilement prendre cinq semaines de vacances ! Tout comme Michèle !
Anne-Soisig se remettait alors d’une fracture de l’astragale, mais nous étions tous les deux très enthousiastes pour accompagner Antoine et Michèle sur ce projet. À conditions que son astragale ne vienne pas compliquer les choses. C’était moins cher que le Groenland, car pas d’hélicoptère à affréter cette fois-ci. Au fait, le projet en question est l’ascension du Baruntse, 7129 m, dans le massif du Khumbu (donc du côté de l’Everest), un sommet un peu technique tout de même.
Antoine a monté un dossier, proposé un parcours en forme de boucle au départ de Lukhla, avec en sus le Mera Peak et l’Island Peak, deux « trekking peaks » dépassant la côte « 6000 m » réputés « faciles. » Puis il a réuni l’équipe, des copains du GUMS. C’est ainsi que nous sommes partis au Népal à huit, Antoine, Michèle, Anne-Soisig, Philippe, Laura, Sam, Michal et moi. Partis, et puis déjà revenus... À peine revenu, déjà envie de repartir !
Bref, une fantastique expérience que je vous raconterai très bientôt.
