Ô rage !
La nature se déchaîne. La pluie crépite sur le toit. Un rideau semble être brutalement tombé sur le paysage. L’eau s’accumule, des rigoles se forment, grossissent et grossissent. Les montagnes de l’autre côté de la vallée s’enfournent sous une chape de grisaille. Quelques grêlons se mêlent aux gouttes. Le vacarme est assourdissant. L’herbe jusque là gorgée de Soleil se plie sous les assauts du ciel. Des éclairs illuminent la scène. Un roulement de tonnerre s’ensuit. Ambiance crépusculaire. La pluie semble redoubler de fureur. Torrents de pluie qui s’écoulent du ciel pour former de vastes flaques par terre. Les gouttes s’écrasent au sol dans un flic-floc cacophonique. Les grêlons rebondissent sur la terre détrempée.
Finalement, asséché, l’orage s’éloigne, ailleurs. Ne restent qu’un peu de terre et quelques cailloux déposés là par quelques flots impétueux, témoignage de quelques débordements passagers...
Guillaume Blanc
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