Ratatouille
En général les films d’animations américains rivalisent de nisaiserie les uns avec les autres. Qu’ils soient dessins animés à la Walt Disney ou films d’animation « ordinateurisés » à la Pixar, la mièvrerie semblait fait office de loi ou de ligne directrire. Le dernier Disney que j’ai vu (et apprécié), c’était Aladdin. Quant à Pixar, j’ai découvert Toy Story avec intérêt et amusement. C’était plus ou moins le premier opus du genre, si je ne m’abuse. Les « variations sur le même thème » suivantes ne m’ont pas amusées, et j’ai arrêté d’aller voir ce genre de film. Peut-être ai-je perdu mon âme d’enfant il y a de ça 10 à 13 ans... Depuis j’ai découvert les films d’animation japonais, les « Miyazaki », et j’ai tout de suite adoré, même si au départ j’y suis allé à reculons (Pff, encore un manga). Au moins, lui, ne prend pas les gamins pour des cons ! Parce que les chansons débiles dans la sauce américaine, ça va cinq minutes...
Et puis il y a ce Ratatouille, Made in Pixar, que tout le monde semble adorer, y compris mes critiques habituels. N’étant pas de nature rancunière, je suis allé y voir. Et j’ai découvert ce que j’attendais. Un film d’animation « adulte », où pour une fois, on ne prend pas le spectateur, qu’il ait 7 ou 77 ans, pour un crétin fini. Évidemment, c’est drôle, le jour où les américains feront un film d’animation dénué d’humour, je courrais le voir ! C’est drôle, mais c’est aussi fin. Fin comme la bouffe, oups la cuisine franchouillarde. Des personnages hauts en couleur, un réalisme saisissant et une technique qui a fait un sacré chemin depuis Toy Story ! Un film rafraîchissant, même si ce mois d’août parisien n’a plus besoin d’être rafraîchi, sans pour autant tomber dans le crétinisme habituel.
J’ai beaucoup apprécié, donc. Finalement, je crois qu’un Pixar/Disney par décade, c’est la bonne fréquence pour ne pas saturer !
Guillaume Blanc
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