Boulevard de la mort
Le nouveau Tarantino est sorti. Comme les critiques sont plutôt bonnes, que je ne voulais pas faire l’erreur de Kill Bill, c’est-à-dire de louper le film sur grand écran, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allé le voir. Et oui, parce que avec Tarantino, il faut s’attendre à tout, et souvent l’hémoglobine « jus de framboise » coule à flots. Or du haut de mon grand âge, j’ai toujours un peu de mal à m’y habituer. C’est d’ailleurs à cause de ça que j’ai loupé Kill Bill : à l’époque les bruits qui courraient sur le premier opus ne m’avaient pas particulièrement donné envie d’y aller voir. D’autant que je venais de débarquer tout seul à Padoue. Mais c’est une autre histoire... Depuis je me suis rattrapé en DVD.
Donc je suis allé voir Boulevard de la mort (« Death Proof »), premier volet d’un diptyque annoncé, « la Saga Grind House » (La Saga du Moulin ? de la Maison qui Grince ?), dont le second sera réalisé par Robert Rodriguez. Mais ce film c’est aussi un « monoptyque » à lui tout seul. Et j’ai (presque) même pas eu peur ! En fait j’ai adoré. Un film complètement déjanté, clins d’œil Tarantinesque aux navets hollywoodiens de séries Z des années soixante-dix. Même la pellicule a parfois des ratés plus que trentenaires ! Mais non, c’est tout ce qu’il a de plus moderne, avec une pincée de Pulp fiction, un chouïa de Kill Bill, plus quelque chose d’indéfinissable, une once de nouveauté, bien sûr ! Sans oublier un petit hommage (?) au Duel de Spielberg... Quand un cascadeur taré s’amuse à dessouder des demoiselles en leur volant dans les plumes en voiture, il ne faut pas qu’il s’étonne de trouver quelque revancharde sur sa route... Non mais !
Ça demarre doucement, ça se poursuit tranquillement, et puis quand une jambe vole toute seule dans les airs, ça prend son envol. Et pour finir, ça décoiffe littéralement ! Attachez votre ceinture et allez-y voir...
Guillaume Blanc
Articles de cet auteur
Mots-clés
Site réalisé avec SPIP + AHUNTSIC
Visiteurs connectés : 27