Quand j’étais en Italie, à Padoue, je travaillais à l’observatoire astronomique, « La Specola. » La plupart du temps, le midi, nous déjeunions sur place, étudiants et post-docs, de ce que nous avions apportés, réfrigérateur et four à micro-ondes étaient à notre disposition. Et parfois, il arrivait que nous allions au resto du coin, dont j’ai oublié le nom, mais il était effectivement dans un coin, à l’angle entre deux rues.
Les murs de ce sympathique petit restaurant étaient ornés de peintures à l’huile sur toile qui me fascinaient : on y voyait des maisons tendrement enlacées. Des maisons qui sentaient bon le soleil du sud, on entendait presque les cigales chanter dans la chaleur de la pinède. Architecture amoureuse, amour des pierres, mélange des genres, j’ai trouvé ça superbement original.
Un jour, au hasard de mes pérégrinations dans les rues de la ville, je suis tombé sur l’atelier de l’artiste : Giuseppe Toma. Je n’ai jamais osé frapper à la porte du peintre. Mais j’ai eu l’occasion de visiter une exposition de quelques unes de ses huiles. Il y a peu de temps, en faisant un peu de rangement dans mes paperasses, j’ai retrouvé le fascicule que j’avais récupéré à cette occasion. J’en ai profité pour demander à Google si la toile connaissait Giuseppe Toma. Et oui, le peintre est « en ligne » : Giuseppe Toma, et son œuvre également ici ou là. Bonne visite !
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