Avant, le Salon du Livre faisait parti de mes rituels printaniers. Pensez-vous une librairie aussi grande, tant de livres rassemblés sous un même toit : je ne pouvais louper ça. Alors, je profitais de la nocturne du mardi soir : après le travail je faisais un crochet Porte de Versailles. Le plaisir d’errer au hasard dans les allées, de feuilleter ici et là, de découvrir quelques perles sur lesquelles je ne serais pas tomber autrement...
Et puis l’année dernière, point de Salon le mardi. Il se termina le lundi, sans nocturne. Ô cruelle déception !
Cette année, nous étions miraculeusement là ce week-end, donc en même temps que le Salon du Livre. Mais la perspective d’aller à Paris samedi ou dimanche rien que pour ça, d’affronter la foule, le RER et tutti quanti, a rapidement anéanti toute velléité. Et comme l’année passée, le Salon se terminait lundi. Sans nocturne.
Et puis, surtout, le prix d’entrée de 9,5 € n’a pas contribué à nous motiver pour y aller. 9,5 € !!! Le prix d’un bouquin ! Simplement pour pouvoir rentrer dans un endroit où on peut acheter des livres. D’autant que je présume que les exposants doivent déjà se saigner à blanc pour avoir l’honneur de figurer dans l’auguste place. Alors tant pis, pour la deuxième année consécutive je n’y suis pas allé. Trop cher. À la place je m’offrirai un bouquin...
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