Il est parfois des édifices dans lesquels il est préférable d’être au lieu de les avoir devant soi. La tour de Jussieu en fait certainement parti. Verrue disproportionnée au cœur du Quartier Latin, Tour Montparnasse version bonzaï, certes, mais quand même, on ne peut pas dire qu’elle embellisse le (...)
Envie d’écrire. D’écrire quelque chose. Quelque chose sans queue ni tête. En vrac. Inspiration musicale, c’est Lightning Dust qui me fait un petit quelque chose. Course à pieds hier soir entre chien et loup, exploration du plateau de Saclay. Escaliers de Polytechnique sous la lueur orangeâtre des (...)
Je commence à collectionner les « bonnes années. » C’est de fait le troisième opus sur ce blog, qui poursuit tant bien que mal son petit bonhomme de chemin... Une nouvelle année au goût quelque peu amer, l’année dernière j’avais passé la venue du nouvel an en compagnie de Cécile sur les hauts plateaux (...)
La nature se déchaîne. La pluie crépite sur le toit. Un rideau semble être brutalement tombé sur le paysage. L’eau s’accumule, des rigoles se forment, grossissent et grossissent. Les montagnes de l’autre côté de la vallée s’enfournent sous une chape de grisaille. Quelques grêlons se mêlent aux gouttes. Le (...)
De quand j’avais disons trente et quelques années. Il y a quand même des jours, comme ça, que l’on souhaite voir disparaître dans les tréfonds de sa mémoire pour ne plus jamais les voir y refaire surface. Ce dimanche en est un. Et pourtant voilà que je palabre et disserte sur la chose : je ne suis ainsi (...)
Pour une fois, pas de mathématiques ici, pas de « plus », de « moins », de divisions ou de multiplications. Une soustraction, peut-être ? En tout cas, pas question de parler d’argent entre nous, mais que diriez-vous d’une partie de billard ?
Inciser. C’est ainsi que mon toubib m’a présenté la chose (...)
Je suis accro. Je crois. Sans ma rasade journalière post-digestive, je sortirais de l’après-midi un « rtyuiop^$ » à la mode de de Vinci imprimé sur ma chair frontale. Le seul moyen que j’ai trouvé, donc, de passer l’après-midi sans sombrer dans les limbes de la digestion : un coup de fouet sucré, frais, (...)
Appartement tout vide. Je n’ai jamais eu autant de place dans un « chez moi ». Mais trop, c’est trop. La première nuit, j’ai campé, avec duvet et thermarest (je vous épargne la popote au réchaud sur la moquette...), dans ma grande chambre. Certes, tout mon barda est entassé chez mes parents. Un petit (...)
Lundi 4 Juillet 2005
De retour à Padoue après un passage par les Hautes-Alpes, Paris, Strasbourg et de nouveau les Hautes-Alpes. Si mes deux week-ends passés dans les montagnes furent plutôt sportifs, le reste, à Paris puis à Strasbourg fut plutôt oisif. Il était temps de remettre la machine en (...)
Chez moi c’est une porcherie. Et encore, une truie y perdrait ses rejetons. Sur la table, l’unique table, j’ai à peine la place de poser mon portable pour écrire. Et encore, faut pas que je bouge trop, sinon la pile de bouquins qui se trouve à droite, à l’équilibre précaire (allez savoir pourquoi une (...)