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Et donc, manif’ pour le climat...
Dimanche 21 septembre, pluie le matin, assez beau l’après-midi. Le temps idéal pour aller taper le bitume à Paris, sans regretter de ne pas être allé grimper à Bleau. Direction République et le départ de la manif’ pour le climat organisée par le mouvement citoyen Avaaz. Une quinzaine de gumistes sont là ; les montagnards se sentent particulièrement concernés par le réchauffement climatique : eux, ils savent qu’il est bel et bien là depuis belle lurette.
Vers 15h, la foule se met en branle. Vers 16h-16h30, on arrive doucement à l’Hôtel de Ville, terminus, via l’envers du centre Pompidou, rue Beaubourg. Dans l’intervalle, pas une goutte de pluie, quelques belles éclaircies, même. Beaucoup de monde. Bizarrement, j’ai vu pas mal d’anti-nucléaires (pour une manif sur le réchauffement climatique, c’est tout de même surprenant), quelques allumés, dont un avec un panneau prévenant le clampin que les trainées laissées par les avions dans le ciel résultent de l’épandage de produits chimiques, chemtails (théorie du complot, on nous ment, on nous tue à petit feu, etc). Un soupçon de pesticides (?!??), aussi... Plus surprenant, mais plus logique, quelques membres d’une association d’écolos qui se revendique « pour le nucléaire » : enfin des écolos qui ont réfléchi ! Ainsi que, évidemment, « Sauvons le climat, » une association également pro-nucléaire. Il y avait également la Surfrider Foundation, et je me suis dit que j’avais loupé le coche, j’aurais pu venir avec une banderole Mountain Wilderness et essayer de mobiliser quelques adhérents franciliens. Montagnes et océans, même combat contre le réchauffement climatique.
J’ai donc vu pas mal d’anti-nucléaires, mais je n’ai vu aucun anti-charbon ou anti-pétrole, peut-être étaient-ils là, mais discrètement (contrairement aux premiers). En dépit du bon sens, donc. Mais peu importe, il y avait du monde. 5000 personnes selon la police, 25 000 selon les organisateurs, toujours les mêmes querelles. Sauf que cette fois, il y a eu d’abord Melbourne, et ensuite New York. Et bien d’autres villes sur la planète. Des millions de gens qui se sont unis le temps d’une marche pour dire à nos dirigeants qu’il serait peut-être temps de faire quelque chose, plutôt que de se regarder le nombril. Non ?
Guillaume Blanc
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