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Un plouc à Bucarest
Pourtant tout avait vraiment bien commencé !
Et pour cause : m’étant inscrit sans grande conviction bien qu’avec un peu d’espoir à une école d’été sur les dernières avancées en physique solaire (la motivation sous-jacente à une telle entreprise était essentiellement due au lieu de l’école en question, à savoir Bucarest en Roumanie, située pile poil au centre de la bande de centralité de l’éclipse totale du 11 août 1999 !!), quelle ne fut pas ma surprise, quand je reçu une réponse positive le 30 mai dernier de la part des organisateurs Magda Stavinschi et Jean-Paul Zahn...
Ainsi tout s’annonçait plutôt pas mal :
- Des vacances (quoique après coup, j’ai un avis mitigé sur la question... Il y a quand même mieux que Bucarest pour passer quinze jours de vacances !) financées par l’OTAN ;
- La promesse de m’ouvrir à un autre champ de l’astrophysique (sur ce point je fus comblé !) — c’est rigolo la physique solaire aussi !!
- Pas besoin de me casser la tête pour déterminer l’endroit où j’irais me poster la veille du jour J quelque part dans le nord de la France...
- La possibilité de contempler la dernière éclipse totale de Soleil du siècle ET du millénaire dans de bonnes conditions, à savoir là où sa durée était maximale, et avec une probabilité de beau temps de 60 % (contre 50 % en France)... Que demande le peuple !!
Le billet d’avion m’avait été gracieusement apporté en mains propres dans mon bureau... J’allais pouvoir ajouter une nouvelle compagnie aérienne à ma collec’ : la TAROM...
Quelques jours avant de partir, je me plonge dans les divers recettes pour bien réussir ses photos de l’éclipse, que ce soit dans Ciel et Espace ou Chasseur d’Images. J’avais également pris soin de piquer un télé de 400 mm, ainsi qu’un superbe (mais plutôt lourd...) trépied à mon père pour immortaliser la chose. Je confectionne également de superbes filtres en milar pour mes deux objectifs le 400 et le 300... Ah ça, ils étaient beau mes filtres ! C’est que je tenais à saisir les phases partielles... Après tout, pendant qu’on y est !
Stéphanie m’emmène à l’aéroport Charles de Gaulle, bardé de mon sac à dos de 75 litres, d’un autre sac à dos plus petit, faisant office de « sac à ventre », de mon super-pied photo dans la main gauche, et de mon fourre-tout sur l’épaule droite... Soit, en clair, des habits pour toutes les saisons (quel température il fait là-bas ?), des bouquins, des articles (on ne sait jamais, si l’ennui me gagnait ?), et mon barda photo (quand même, c’est d’une éclipse de Soleil qu’il s’agit !). C’est avec mon passeport en poche, doté du visa (obtenu au prix d’une certaine perte de temps...) pour rentrer (et ressortir) dans ce pays, que je m’envole vers l’est vers 14h30 !
Le vol est sympathique, je suis à côté d’un hublot sur la droite de l’appareil, et je ne suis même pas au-dessus de l’aile. Je peux donc jouir pleinement du spectacle de la frontière nord du massif alpin. Bref, après 2h30 de ce régime, nous atterrissons à l’aéroport de Bucarest-Otopeni. Il est 18h30, heure locale (soit heure française + 1h ou TU + 3h...).
J’ai l’impression qu’ici les formalités douanières prennent plus de temps qu’ailleurs (même si mon ailleurs est assez restreint !)... Enfin, j’en sors ! Je peux aller récupérer mon barda qui tourne sur le tapis roulant. Alors, je vais bientôt avoir la réponse à la question qui me turlupine : est-ce que quelqu’un m’attend, ou bien vais-je devoir me débrouiller tout seul pour rejoindre le fameux hôtel Lia Manoliu dont je n’ai même pas l’adresse (Bah, j’imagine qu’il doit être à Bucarest !!) ? Ben, en fait c’est les deux ! Effectivement, un des G.O. de l’agence de voyage Visit Romania m’attend, ainsi que d’autres participants à l’école. Mais malheureusement il n’est là que pour nous montrer le chemin... Et ce fut tortueux ! Et le voilà en train de nous donner un plan (quand même !) et de nous expliquer quels bus nous devons prendre... D’abord un bus pour nous rendre en ville, puis un tramway pour nous rendre à cet hôtel. Croyant les explications terminées, et profitant du fait que le monsieur avait le dos tourné, la palanquée de Turcs récemment débarqués s’en va... Et comme un con, quand ils me font signe de venir, je les suis ! Ma foi, peut-être connaissent-ils le chemin ? Quant à moi une deuxième explication ne m’aurait pas fait de mal... M’enfin ! Ce n’est qu’en arrivant dans Bucarest que je me suis aperçu de mon erreur : ils ne savaient pas plus que moi à quel arrêt descendre ! Donc, on descend au pif ! Et forcément, c’était pas le bon pif... On marche un peu, on demande... Guère probant... Les zouaves finissent par prendre un taxi. Devant le coût prohibitif d’un tel moyen de transport, je me dis qu’avec le plan, je vais bien m’en sortir à pieds : erreur ! Le nom des rues n’est marqué nulle part... J’erre un certain temps... Puis je me résous à tenter les moyens de transport locaux... Un autochtone anglophone me conseille le bus no 104. Que je trouve, toujours chargé de mes 25 kg de barda, avec la nuit qui tombe. C’est avec un sourire aux lèvres (il fut éphémère, le sourire !) que je vois le fameux bus no 104 arriver. Je me retrouve précipité à l’intérieur de l’engin par une bande de roumains pressés de rentrer chez eux, m’a-t-il semblé au premier abord... Je me suis retrouvé pressé de toute part... Bah, c’est qu’il y a du monde, et que le touriste français emmerde le peuple avec ses gros sacs.
Et miraculeusement, à l’arrêt suivant, la moitié du bus semble descendre ! Il ne me faut pas plus d’un quart de seconde pour m’apercevoir que mon sac ventral et mon fourre-tout sont ouverts : la sacoche contenant tous mes papiers (passeport, argent, carte de crédit, chéquier, etc) a disparu, ainsi que mon appareil photo (mon beau Nikon FE2, zouit, envolé !)... Sur cette constatation, voilà que je me mets à gueuler du Haddock en anglais ! En anglais ! Allez savoir pourquoi ! Toujours est-il que la population locale présente dans le bus à ce moment-là avait bien compris le truc, semble-t-il. Auraient-ils levé le petit doigt pendant la chose ? « It was Gypsies... We were afraid... » C’est ça, et moi donc ! M’enfin ! Heureusement que la population roumaine n’est pas toujours comme ça, sinon, ce soir-là j’aurais pu dormir dehors à 500 m de ce fameux hôtel... En arrivant au terminus du bus « Stadium National », il fait nuit noire... Une sympathique étudiante roumaine ayant assisté à la scène, anglophone de surcroît, devant mon désarroi, me guide sympathiquement à travers le sombre dédale du quartier jusqu’à cet hôtel... dont le nom Lia Manoliu n’est inscrit nulle part ! En clair, pour dénicher ce truc, il faut être roumain, et connaître qui plus est... Tout seul, j’aurais pu errer des heures !
Me voilà donc enfin arrivé au lieu dit... dégoulinant de sueur (qu’est-ce qu’il fait chaud dans ce pays !), chargé comme un bourricot, et à moitié dépouillé...
Et voilà !
La bonne nouvelle, c’est que je partage la chambre de l’unique autre étudiant français, Lionel Bigot.
Rien de spécial à signaler... Dommage d’ailleurs ! En effet, notre GO de Visit Romania, une ravissante jeune femme anglophone (of course) répondant au prénom de Giovana, une fois mise au courant de mes aventures de la veille, ne semble pas pressée de régler cette histoire de papiers dans les plus bref délais : heureusement que je reste dans le pays quelques temps ! « Everything is OK, we have plenty of time ! » Mouais, n’empêche que ce fut juste !
Je commence à réaliser que je ne pourrais pas faire de photos de l’éclipse : dur ! D’autant plus que j’ai dû m’abstenir de lever le doigt quand dans l’après-midi Jay Pasachoff, venu nous vanter les mérites des éclipses totales de Soleil, a demandé à la vaste assemblée : « qui compte faire des photos ? »
Pas même de photos souvenir de la Roumanie à ramener à la maison ! Vraiment dur !
Ah ! Du nouveau ! Fin de matinée... Mon premier cours séché : balade au poste de police du secteur de Bucarest en question (Piata Unirii). J’y vais accompagné de Giovana. Elle rédige mes doléances en roumain, tandis que je lui raconte mon trip en anglais. Mais ce serait trop simple : le chef de la police n’est pas là. Or il doit signer ma déposition. Demain peut-être ? Ben oui, mais c’est l’éclipse demain... Toute la ville est mobilisée... Jeudi alors... Sûrement ! L’après-midi, faute de cours, car tous les astronomes roumains et les autres terminent fébrilement de fignoler leurs manips, nous allons nous balader dans Bucarest. Nous visitons « le Palais de Ceausescu » devenu la Maison du Parlement.
Toute cette prose étant un peu triste sans illustrations, je suis allé piquer les photos de mes nouveaux potes...
Il fait toujours très beau. Et très chaud ! Une chaleur étouffante... La nuit, c’est soit une chaleur infernale, soit des moustiques. En pratique, c’est les deux, car même la fenêtre ouverte, je me réveille trempé de sueur... Toujours est-il que ce beau temps est de bonne augure pour le lendemain... J’aurais pas tout perdu !
Jusque là nous n’avons pas été surmené. Et ce n’est qu’à 11h que nous décollons de l’hôtel pour nous rendre à l’observatoire de Bucarest en bus. Bien mal nous en pris ! Perdu au milieu des arbres, un peu à l’écart de la ville, l’observatoire de Bucarest oriente déjà ses coupoles vers le Soleil (Désolé, je n’ai pas de photos — néanmoins on pourra se faire une idée de l’endroit avec les images prises par l’équipe de Jay Pasachoff). Il y a là la télévision roumaine, le président de la Roumanie, Emil Constantinescu, et le directeur de la Nasa, Mr Goldin (entre autres). En ce qui nous concerne, nous nous installons à l’écart de tout ce monde là... au pied de l’un des bâtiments de l’obs’ ; bâtiment qui nous a offert une petite terrasse là-haut, prés de la cime des arbres... le poste d’observation idéal ! Chacun à ses lunettes « spécial éclipse ».
Voici les horaires des différents contacts pour l’observatoire de Bucarest (longitude : 26.096 degrés est, latitude : 44.414 degrés nord, altitude : 81.0 m)
- 1er contact : 9h 41m 19.6s (TU)
- 2e contact : 11h 05m 46.2s (TU)
- Durée de la totalité : 142.71 secondes = 2min 22.71 sec
- 3e contact : 11h 08m 08.9s (TU)
- 4e contact : 12h 28m 43.2s (TU)
(Heure locale = TU + 3h)
La phase partielle se passe bien, malgré quelques passages nuageux. Ceux-ci s’intensifient environ une demi-heure avant la totalité. Une des participantes égyptienne a sorti son Coran (en arabe dans le texte) là-haut sur la terrasse et récite des incantations... pour éloigner les nuages ? Toujours est-il que cela n’a pas suffit, la luminosité a décru, alors que le Soleil était toujours derrière cette maudite couche de nuages... Puis ce fut la totalité ! Après cet assombrissement progressif durant les dernières minutes de la phase partielle, créant une atmosphère particulière, un peu comme avant un orage de la mort qui tue, ce fut la nuit, d’un coup ! Oh, pas une nuit totale, plutôt un crépuscule bien entamé, entre chien et loup... D’ailleurs du haut de notre perchoir, nous pouvions contempler l’horizon superbement rose et parfaitement dégagé. Malgré le nuage qui nous gâchait la vue, la couronne était visible, un peu comme une pleine lune derrière des nuages, justement !
Nous avons quand même pu voir une étoile, située assez loin, à environ 45° du Soleil, vers l’ouest...
Et puis ce fut la perle de diamant marquant la fin de la totalité ; une totalité qui fut infiniment trop courte, ou des nuages qui ne transitaient pas assez vite. Déception... c’est avec amertume que nous regardons la lune s’en aller et le Soleil s’arrondir de nouveau.
L’excitation pour l’évènement retombant, la faim reprend le dessus, et nous pique-niquons... vers 14h30.
Quelques secondes après le quatrième contact je monte dans le bus pour repartir. Avant de rentrer à l’hôtel, nous sommes allé visiter une église orthodoxe, avec toutes ses fioritures.
En fait dans la région de Bucarest, il n’y a vraiment qu’à l’observatoire qu’il y avait un nuage... rageant !!!
Comme quoi, la règle numéro 1 pour mettre toutes les chances de son côté, c’est d’être mobile, puisque même le Coran n’a pas réussit à écarter les nuages ! Le car était garé trop loin...
Les cours commencent vraiment. Dès 8h30 le matin. Et je continue de les sécher : aujourd’hui, c’est pour aller à l’ambassade de France. Miss Giovana a récupéré ma déclaration de vol (« dovada ») dûment signée par l’autorité compétente. Je peux donc, muni de ce document, me rendre à l’ambassade pour tenter d’obtenir un nouveau passeport... Je m’y rends donc en ce bel après-midi. Tramway no 16, puis à pieds jusqu’à la piata Romana, près de quoi se trouve l’institution en question ! Pour ce faire, je loupe le premier cours de Uchida... Bah... Je verrai la fin, à mon retour vers 17h. À l’ambassade tout se passe très bien : d’abord tout le monde parle français, donc je comprends ce qui s’raconte. Et puis la p’tite dame qui s’occupe de mon cas va demander l’autorisation à la préfecture des Hautes-Alpes de me refaire un passeport, et j’aurais la réponse lundi ou mardi. Et je reviens même à peine en retard pour le deuxième cours de Uchida « Observing the sun from outer space. »
R.A.S. : cours le matin, cours l’après-midi... Plus d’une heure de pose entre chaque, agrémentée de leur infâme eau gazeuse (je commence à comprendre le capitaine Haddock) !
Cours seulement le matin ! Après mangé nous allons visiter le « Musée National d’Histoire de la Roumanie ». Ce fut un véritable raz-de-marée : nous avons débarqué là-dedans à une quinzaine provenant d’à peine moins de pays différents ! Ils ne doivent pas voir autant de monde tous les jours. Deux étudiants roumains Cosmina et Petr nous accompagnent. Cosmina parlant trés bien français (et pour cause, elle a fait le DEA de Meudon cette année), Lionel et moi avons pu bénéficier de super explications... Le musée retrace l’histoire de la Roumanie, depuis la préhistoire, en passant par le célèbre Vlad Tepes dit Vlad l’Empaleur ou Dracula !! Au sous-sol s’étale un merveilleux trésor, amoncellement d’or et de pierreries... Ainsi qu’une reconstitution de la colonne de Trajan, qui dépeint les batailles victorieuses que mena l’empereur romain Trajan contre ses ennemis du nord, les Dacians, ancêtre des Roumains, autour de l’an 100.
Ainsi s’achève une sympathique journée culturelle !
8h30 photo de groupe : c’est un photographe local qui la fait... On se retrouve dans le stade olympique qui se trouve à côté de l’hôtel. Rien que pour jeter un coup d’œil là-dedans, ça valait le coup : c’est immense !
9h45 départ pour la rase campagne : nous allons passer la journée dans les contreforts des Carpates dans une petite ville sympa mais touristique, Sinaia. Là, après un pique-nique dans la forêt, on va visiter la résidence d’été du premier roi de Roumanie, Carlos 1er. Une superbe demeure au mélange des styles... Nous visitons également le monastère de Sinaia. Mais déjà il faut repartir : c’est qu’on serait en retard au dîner, sinon, imaginez le truc !
Des cours... Ah, et puis j’ai appelé l’ambassade — Mme Noël, qu’elle s’appelle la p’tite dame — et... ça marche, elle peut me faire un nouveau passeport : que je lui amène 1 039 000 lei (c’est pas des blagues, ça fait environ 400 francs !), et deux photos d’identité, et ça roule ! Va pour les photos d’identité. Justement j’avais repéré une boutique susceptible de me fournir ce genre de chose, près de l’hôtel... Manque de pot, et surtout de compréhension du roumain en ce qui me concerne, ce n’est pas immédiat. En fait je paye avant, je me fais mettre en boîte, et faut que je revienne le lendemain à 10h30... Que de temps perdu ! En tout cas, ce soir piscine (après manger) ! On nous a permis d’accéder à la piscine qui traîne dans cet immense complexe sportif autour de l’hôtel. C’est donc une piscine de 50 m extérieure... Un régal !
Me v’là parti, après le premier cours, vers l’ambassade de France. En passant je récupère mes photos d’identité, et je change 60 dollars en lei, ce qui me remplit les poches de biftons. Ils ne connaissent que les billets dans ce pays !! Et j’apporte le tout à la mère Noël... Bien sur, je dois repasser plus tard... demain...
J’ai rendez-vous à 11h devant l’ambassade de France avec un collègue de Giovana. Il doit me servir d’interprète au service des visas... Et oui, il me faut un visa de sortie, pour pouvoir retourner chez moi ! Bref, je me rends donc à l’ambassade (je commence à connaître le chemin), et là bien sûr, Mme Noël n’a pas fait mon passeport. Normal ! Remarque, elle en a pour cinq minutes. J’en suis tombé des nues !! Cette c.... me fait revenir, alors qu’elle aurait pu me faire ça la veille en CINQ MINUTES ??? J’hallucine... Et ce n’est pas fini, parce que mon interprète n’est pas au rendez-vous. Qu’a cela ne tienne, j’y vais tout seul là-bas, au service des visas, non mais ! Ben ouais, peut-être, mais ils n’ont jamais voulu que je rentre... « Tomorrow, 9 o’clock ! » Et m...
Cette fois mon interprète est là. Ouf ! On y va ! Il faut une tonne de papiers divers et variés, payer deux taxes dans deux banques différentes. Mon cher interprète s’en charge. Merci. Une fois que les paperasses sont réunies, le formulaire rempli, il faut encore attendre... Heureusement, j’ai toujours un bouquin sur moi ! Ce qui me permet de libérer mon chevalier servant, et de terminer l’attente tout seul... Midi ! Ça y est le bonhomme ressort avec mon passeport, et le fameux visa de sortie. Ben ce fut laborieux ! Le pire c’est que pour rentrer, je décide de suivre les indications du mec de l’agence, et de prendre le trolley qui va directement de la Piata Romana au National Stadium... Mal m’en a pris, je l’attends une bonne demi-heure, l’engin...
Ce n’est pas fini : il me manque toujours mon billet d’avion. Il est 8h30, mon avion est à 11h00. Je ne panique pas. Le billet en question, fourni par Visit Romania, a été retrouvé le lendemain du vol, dans la rue par un passant, qui a téléphoné à l’agence. Or ces andouilles ont attendu la veille de mon départ pour se préoccuper de mon billet ! Ah ! Giovana arrive ! Et mon billet m’attendait en fait sagement à la réception de l’hôtel !!! Grrrr... Enfin, tout se termine bien, puisque André Mangeney, un des profs, prend le même avion que moi, je profite ainsi de son taxi, m’épargnant la retraversée de la ville en bus... bardé de ce-pied-photo-très-lourd (entre autres...) !
Guillaume Blanc
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